1. |
L'avalanche
03:16
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Quand je rentrais en piste, de nature optimiste,
j’avais la conviction, de capter l’attention
Mais je suis feu de paille,
dans la foulée je meurs,
je retombe dans mes failles que je connais par coeur
Je me disloque, je m’éparpille, je me savonne la planche
Je me disperse, je me dissous, je suis une avalanche
Avalanche de textes qui s’embrouillent dans ma tête, Avalanche de mots au bout de mon stylo Avalanche d’histoires embrument ma mémoire Avalanche de trop…pour Eddy De Pretto !
Je suis un puzzle, jamais fini, avec des pièces en trop Je me dissous, me désagrège, je suis mon propre piège
Même à l’arrache, je la paye cash, la facture de mon jeu de cache-cache
Sortir de soi, sortir de là, se sortir les … droits, de faire des choix
Mon obsession, ma soif s’épanche,
Quand je noircis des feuilles blanches
Tout à la cime, je me déclenche, je suis la chute….l’avalanche
Si tout est arrêté, si tout est suspendu,
Aux lèvres des sachants, alors je fais comment ?
Sur quel bouton j’appuie ?
Quel levier j’actionne ? Est-ce que j’appuie sur « on » ?
Est-ce que j’appuie sur « off », face à la catastrophe ?
Le truc dont je suis sûr, c’est que mon écriture,
Sera le seul refuge, de ma déconfiture
Je suis mon propre piège !
Même à l’arrache, je la paye cash, la facture de mon jeu de cache-cache
Sortir de soi, sortir de là, se sortir les … droits, de faire des choix
Mon obsession, ma soif s’épanche, quand je noircis des feuilles blanches
Tout à la cime, je me déclenche, je suis la chute….l’avalanche
Je suis une avalanche (X4)
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2. |
Avec sang
03:46
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Astuce réflexe calcul mental
Assouplissement du cortex
Et des parois nasales
L’esprit de corps fait corps
Avec la théorie de l’esprit
De la contraction
Et de la pulsion vitale
Qui fait tenir un peu debout
R :Avec/Sans
Avec du sang qui tape vers le coeur
Avec de l’âme qui se palpe
Avec/Sans
Avec du sang mais sans rancoeur
Avec du muscle qui se contracte
Après tenir c’est autre chose
C’est au pied du mur qu’on le voit
Celui qui si l’on y prend garde
Finit par devenir son toit
D’où on ne sort pas
D’où on ne sort plus
R
Avec/Sans
Avec du sang mais sans jamais rien de vexant (X 3)
Avec sang, avec ou sang, avec avec avec avec avec
Avec ou sans
Avec du sang !
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3. |
À tire d'ailes
03:40
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Nous n’avons fait que fuir/Ne savons faire que ça/
Mais marcher ou courir/C’est déjà faire un choix
Le meilleur ou le pire/Peu importe à la fois/
Tant que le coeur chavire/Ҫa veut dire que ça va
J’prends la vie comme un trampoline/Mis au milieu de la cuisine
Tout va dépendre des rebonds/Et de la matière du plafond
À le crever rien d’impossible/
Et encore dans le coeur de cible
Plus vite fait de se fracasser/
Sur tous les mystères à percer
C’est pas trop mon délire/Rester là pour faire ça/
Est-ce que laisser agir/Fait qu’on reste sans voix ?
Si le masque est de sire/Qu’est-ce qui reste de soi ?/
Juste régler la mire/Et filer tout là-bas
On pousse/On tire/On tient/On lâche
On tourne/On vire/On file/De guerre lasse
Back flip/Step back/ Slip crack/ Cheap pack Stick clac/Rique-raque/
On s’casse/On s’arrache !
J’prends la vie comme un sac de billes/Avec un bigarro parfois Comme un chien dans le jeu de quilles/Ou au tarot avec les rois Embarqué dans un travelling/Qui est-ce qui tient la caméra ?
Comme enfermé dans un looping/En boucle pour tirer tout droit
Sous les traits des sourires/Se devinent parfois/
Le désert des désirs/Les flèches hors des carquois
La colère et pas l’ire/On n’est plus autrefois/
La lumière fait pâlir/Ses reflets sont sournois
On pousse/On tire/On tient/On lâche On tourne/On vire/
On file/De guerre lasse
Back flip/Step back/ Slip crack/ Cheap pack Stick clac/
Rique-raque/On s’casse/On s’arrache !
C’est sûr le poids de l’immobile/On l’a connu tellement de fois/
Et la poussière et le manque d’air/invités sous nos toits
Enfermés comme dans des cellules/
Empêchés dans les perspectives/
On a fait exploser les bulles/Comme aspirés vers les dérives
Si tout l’air qu’on respire/Tourne sans foi ni loi/
Les espaces où nous tirent/Les ressources qu’on a
L’air auquel on aspire/Et l’espoir et la joie/
C’est sûr ça fait plaisir, on y va pour une fois
On pousse/On tire/On tient/On lâche On tourne/On vire/On file/De guerre lasse Back flip/Step back/ Slip crack/ Cheap pack Stick clac/Rique-raque/On s’casse/On s’arrache !
À tire d’ailes (On s’tire ! On s’casse !)/
Se faire la belle, À tire d’ailes.
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4. |
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Pour que les choses soient bien claires
Elles resteront toujours obscures
Même révélées par la lumière
Même au milieu de la figure
Je dois avouer que leur mystère
A quelque chose qui me rassure
Aucune des bases d’hier
N’est épargné par le futur
Pour que les choses soient bien claires … Pour que les choses soient bien claires, là, on va juste
R : Arrêter de penser
Ensemble on oublie tout
Une ombre plane
Moleski est partout … mais il est passé où ?
Les questions qui se posent
N’ont rien à faire ici
Maintenant que les choses
Pourraient mener à lui
Oui mais là, Oui mais là on s’en fout !, On s’en fout car on va là ….
R :
Depuis longtemps déjà
J’ai admis de savoir
Que je ne l’attraperai pas
Que dans l’ombre ou le noir… Mais ça va… Que les choses soient bien claires, on va juste …
R :
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5. |
Escape game
04:13
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À tirer les fils, à bruler sa peau
À défaire les noeuds, à chercher les mots
Réduire les espaces entre quatre murs
Protéger sa place rester en lieu sûr
Trouver le bouton qui met la lumière
A tous les étages ça dégénère
Fini le temps où à coups de réflexes
On pouvait survivre sans être perplexes
Toutes ces herses qui se dressent
Font bloc au peu d’air qui circule
Chacun chez soi ou quoi ou qu’est-ce ?
Chacun ses choix ou dans sa bulle
C’est l’atmosphère de l’étroitesse
C’est l’heure où se ferment les fenêtres
Le confinement dans la pièce
Et la réduction des « peut-être »
Lancés dans un tube, même le souffle court
La respiration comme seul bruit sourd
Quand l’air est vicié, ça reste de l’air ?
Sec ou en bouteille, du vide en matière …
Est-ce viscéral ou l’instinct primaire ?
Ce besoin vital comme d’une tanière
Un lieu où se rendre pour s’y enfermer
Frapper sur les murs pour se sentir vrai
R
On va se faire un escape game/Où qu’on tourne la tête/ On va se faire un escape game !/Nouveaux lieux sociaux d’isolement social ! (X2)
R
S’il faut croire que le but/N’est que de s’échapper/Force est de constater/Qu’on aime à s’enfermer …
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6. |
Terres
03:12
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Approche frontale des terres/À la merci desquelles
On restera toujours, encore faut-il qu’on s’en rappelle
Encore nous faudrait-il, s’inscrire dans le réel
Et arrêter un peu de ne lever les yeux qu’au ciel
Terre brulée, terres arides, terres gorgées de pluies acides
Terres de glaise ou terres d’argile, terres d’accueil ou terres d’exil
Prises en des poignées molles, comme ça à pleines mains
Les terres espagnoles … ou de Turin ?
Y revenir, ou s’en extraire
Terres de partage ou soli-terres
Terres natales les fiefs fiers
Terres brunes ou terres de brumes pour moi sont les plus belles
En tous cas ce sont les premières dont je me rappelle
Les terres de l’enfance, les terres de résistance
Comme pour tenir debout l’appui d’une base élémentaire
Terres brassées terres plurielles, terres mélangées comme à la pelle
S’étalent contre la pierre ou se cultivent chez Voltaire
Et même la détresse, et même la colère,
Ne m’invitent à rien d’autre que parvenir à me taire
Ne plus rien dire pour mieux se taire
Se terrer hors de l’atmosphère
Couler comme l’eau de la rivière
Tu vas te taire !
Une fois encore je vais me taire, si, si….je préfère !
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7. |
Le serpent
03:20
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Dans les années 70, l’atmosphère népalaise
Fut le théâtre du vice, sur fond de malaise
Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2)
Un honnête joailler, appelé Alain Gauthier
Du moins c’est ce que croyaient, les autorités
Le serpent serpent serpentait, les gens n’y pensèrent pensèrent pas Subreptice il se faufile et passe entre les mailles
Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2) Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2)
Il accueillait les touristes, dont il guettait les avoirs
Puis les mettait au supplice sous ces coups de butoir,
Et que dire de ses complices, aux identités multiples
Au centre du jeu de piste, maîtrisait son histoire
Le serpent serpent serpentait, les gens n’y pensèrent pensèrent pas Subreptice il se faufile et passe entre les mailles (X2)
Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2) Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2)
Tout ça était sans compter, l’infini ténacité de Hermann Klippenberg Un honnête diplomate, disciple de la cravate, a fini par trouver la supercherie !
Le serpent serpent serpentait, les gens n’y pensèrent pensèrent pas Subreptice il se faufile et passe entre les mailles (X2)
Seul Hermann Klippenberg, diplomate assez habile, Comprit que sous cet iceberg, se cachait un reptile !
Le serpent serpent serpentait, les gens n’y pensèrent pensèrent pas Subreptice il se faufile et passe entre les mailles
Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2) Est-ce Alain, est-ce Tahar ? Est-ce Alain, Charles ou Tahar ? (x2)
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8. |
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D’abord, d’abord l’espace est vide et vierge,
Il s’offre, immense, à qui voudrait l’entreprendre,
Ce faisant il procure L’irrépressible envie
D’aller courir les bras ouverts
Ensuite, Un chien errant ou un enfant
Viennent s’incruster dans le décor
Non qu’ils soient spécialement gênants
Ils arrivent juste …..
Comme un cheveu sur la soupe Comme un cheveu sur la soupe Comme un cheveu sur la soupe Comme dit l’expression populaire ….
Ensuite,
Toute tentative de création D’un propos
Un tant soit peu original ou cohérent
Se heurte au brouhaha de l’époque Et se noie dans le fil de news
Comme un cheveu sur la soupe Comme un cheveu sur la soupe Comme un cheveu sur la soupe Comme dit l’expression populaire ….
J’aime assez l’idée que moi-même
Ressente l’impression douce-amère
Du décalage supportable
Au point de me sentir ….
Comme un cheveu sur la soupe Comme un cheveu sur la soupe (le truc qu’avait rien à faire là !) Comme un cheveu sur la soupe Comme dit l’expression populaire ….
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POST MOLESKI Grenoble, France
3 humains. L’envie de se retrouver pour des parenthèses. Pour mettre en sons et en mots. Pour les articuler, pour les
superposer. Comme pour envisager de nouvelles formes. De nouveaux territoires.
Au centre, Moleski. Personnage énigmatique à la lisière de l’intime et de l’universel, prétexte à se mouvoir dans le décor. L’humanité, la sienne, la nôtre, passée au crible.
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